Nantes : Histoire et Sociologie Nantes-l'excès-la-ville. Jacky Réault 1984-2016 (Réf.) Un article de Jacky Réault contribution à une Histoire de Nantes française et industrieuse se prétendant cultureuse et globalisée...
Histoire de Nantes Sociologie de Nantes Société et cultures nantaises dans les sociétés et cultures de l'ouest français, l'état nation, l'Eurasie (d'Emmanuel Todd), le monde (de F. Braudel à G Bois)
,
MIS A JOUR le 14 juin 2017
Le 1° Tour des Présidentielles 2017 à PARIS
90 % des voix pour un joueur de flute en costume cravate, un problème d'ethnopsychiatrie politique des sociétés de la mondialisation
D'après
l'exposition
"Le
paysage
mystique"
au Musée
d'Orsay
Mai juin
2017
Nantes l'excès la ville :
un essai d'identification
Glisser sous les news et les éventuels blancs....
COMMUNIQUE
Colloque de sciences sociales et
humaines
29 et 30 juin, 1° Juillet 2017 NANTES
11° Eté du LESTAMP
à NANTES Amphithéâtre J Vallès
en bords de Loire
APOCALYPSE NOW
SOCIOLOGIE
(S) et autres SCIENCES SOCIALES ET
HUMAINES DES RAPPORTS AU(X) TEMPS vécus et à
vivre
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Saint-Denis
(Montjoy), décembre 2017, Photo Anne Réault
Jacky REAULT (Cliquer)
L'excès la ville
suivi de notes d'humeur actualisées
A
l'attention de tous les social scientists mondialisés apôtres pervers de la dépaysation et de la contr'anthropologie du gender, je dédie ce texte.
A mon possible ancêtre Pierre Réault, "brigand de la Vendée", guillotiné à Nantes le 14 nivôse an II, 3 janvier 1794.
A ma mère qui revient de l'exode à Givet en 1941 avec la photo de Charles de Gaulle dans son sac et moi-même en son flanc jusqu'au 27 de Janus bifrons 1942.
A mon père qui vint boulanger à Nantes le 2 janvier 1956, (le jour où François Mitterrand et le socialiste Guy Mollet se firent élire pour faire la paix avant de relancer avec la Bataille d'Alger la guerre et la torture),
et y mourut le 2 janvier 1992, évitant ainsi la honte du Oui au referendum de Maastricht.
A ces confins bressuirais des Vendée blanche et républicaine berceau du lignage et par excellence frontière ambigüe.
A Nantes, si française par son ancrage gallo-romain, par la langue et l'unique culture de référence de ses ducs "bretons" et toujours plus, en ses migrations contemporaines, ligérienne et vendéenne .
OUI, vous y êtes, au Centre du Monde. Au moins des terres émergées !
La seule ville où peut arriver quelque chose qui en vaille la peine ?
Le fantasme surréaliste est-il si sur-réel ?
Tout est déjà arrivé.
Le port de ces Namnètes......
Ci-dessus,
L'image la plus refoulée de Nantes la dépopularisée, devenue prude dévote de l'Etat culturel Langien : Une femme du temps du
peuple urbain ouvrier et marin, le poing tendu au dessus de son fils beau, jeune et nu, et maudissant la mer. (Tous droits réservés J Réault) A découvrir dans un parc à l'ouest de la statue de Sainte Anne au dessus d'un escalier d'Odessa. "Ici, toutes les filles s'appellent Anne" , une sainte à la mode de Barzaz breiz dont Nantes est et n'est pas Suite de l'article ... Le port de ces Namnètes,
sourds, semble-t-il, à l’appel de Vercingétorix, sera l’ultime appendice de l’Empire Romain d‘Occident dans le royaume du dernier soldat, Syagrius. Puis simple marche franque il faillit rester normand après un beau massacre dans la cathédrale et ne devint capitale qu’en second dans un Etat breton sans volonté de vivre.
De ses ducs il garde une citadelle qui se mue à la veille de l ‘effacement en un palais gothique, une cathédrale de pur style français et, par la piété filiale de l’ultime duchesse, Anne, une merveille de la Renaissance, ce tombeau de François II qui pour l‘Histoire devint celui de la Bretagne indépendante.
D’entrée, dans le Nonsense, Nantes fanatique et liguarde surgit en Histoire- de- France et dans les temps modernes, marraine à la mode de Bretagne de l’Edit de Tolérance d’Henri IV. Elle ne tolérera, forcée par Bonaparte, un temple protestant que l‘An Treize de la Liberté, un sept pluviôse ! Fouché, l’oratorien régicide son plus célèbre enfant et le plus dénié, veillait ironique.., de Paris.
Ville de toutes les confluences, de l’Erdre splendeur à parcourir tel Antoine sur le Nil, et de la Sèvre industrieuse, avec le lacis vénitien de bras et d’îles de la Loire, que les tyrannies, triomphante de l'utilité et naissante de l’automobile, firent combler. Site du dernier pont sur le plus beau mais le plus inutile des fleuves, oublieuse des Ponts de Cé, Nantes reste un courant d’air culturel. Au contact des pôles breton, angevin, vendéen. Rien d’une capitale. Elle n’a pas "sa" région. Elle ne condense aucun pays, sauf à la réduire au vignoble de son muscadet, l’exception de son mépris millénaire pour la campagne et ses peuples. Aux yeux du géographe, Nantes est une porte. Porte plus souvent ouverte que fermée. Porte de trois Cultures entre elles et de chacune sur le monde atlantique.
Pas étonnant que l’ Histoire y ait souvent attrapé le tournis !
C’est dans sa fonction de comptoir sur l’un des points du triangle de la mort et de l'or que la Traite d'Europe tisse avec l’Afrique et les Antilles, que Nantes flamboie au premier rang, le port même de la France des Lumières. Les hôtels baroques et composites de l’île Feydeau, les folies suburbaines et, legs ultimes de la splendeur négociante, le théâtre Graslin, la cité jardin du Cours Cambronne, l’axe du luxe citadin de la Rue Crébillon, expriment le primat du tropisme de la mer et du fleuve contre l’ancrage à l’Est des sévères façades classiques de l’aristocratie terrienne autour de l’Oratoire, hors la Porte Saint Pierre, sur la Terre Sainte gallo-romaine des deux martyrs.
Le triangle de la mort et de l'or
Depuis notamment Olivier Pétré-Grenouilleau** on sait que les temps modernes ont connu trois "traites négrières". Les deux plus anciennes sont la traite des royaumes africains qui alimenta les deux autres, et la Traite arabe. La Traite atlantique, euro-américaine ne prend son essor qu'au 17° Siècle. (Marc Ferro, interview à Ouest France par Joël Bigorgne, 8 décembre 2005 "La traite négrière n'était pas un génocide"). L'esclavagisme a été universel, et les royaumes africains "fournisseurs" n'étaient pas moins esclavagistes que leurs clients, ce qu'un militantisme antillais parfois agressif a prétendu un moment dénier, utilisant la logique perverse des "lois mémorielles", péril virtuellement totalitaire vaporisant toute vérité historique, sous tyrannie de "minorités" organisées.
La Traite arabo-musulmane de l'Océan indien, elle perdure, pour un "usage" essentiellement domestique, jusqu'au 20° Siècle avec une complaisance hypocrite des anglo-américains qui saisissent le pétrole. (Cf. le Coke en stock de Hergé) Seule différence l'échelle et le système productif. Le capitalisme, en sa phase mercantiliste, fait déjà tout en plus puissant, plus productif (avec le commerce triangulaire" atlantique). et plus concentré quoique sa résultante contemporaine soit inscrite dans les sociétés des deux Amériques, et d'abord, et si lourdement, aux Etats-Unis.
NANTES n'est qu'un point dans "le grand angle" négrier de l'Europe, avec Bordeaux, Le Havre, Saint Malo, Londres, Bristol, Liverpool, Amsterdam, Groningue, Copenhague. Toute la façade atlantique. N'exceptent ni nord ni sud, ni protestants ni catholiques
** Les traites négrières. Essai d'Histoire globale. Paris Gallimard 2004 |
Suite de l'article ...
C’est pourtant la culture bornée, le malthusianisme économique de la Rente foncière, son mode de vie nostalgique qui l’emportent durablement en 1815. Fils de famille exsangue de ses frénétiques liaisons aux trois sanglantes sœurs, Traite Terreur Guerre, Nantes traîne dans son mal du siècle quelque chose des langueurs créoles.
Ce qui a pu briser l‘élan des Capitaines ? La Guerre, Terreur civile et militaire, victoire des nègres de Saint Domingue, interminable blocus, ou la Paix et ses deuils quand au retour de Waterloo les canons du Droit nouveau et de l’Anglais désespèrent le négrier, quand, la Traite abolie ,armateurs et marchands quittent la scène dépités.
Ces aventuriers amateurs de gros coups risqués n’ont pas la fibre d’entrepreneurs rationnels. L’industrialisation comme le négoce d’Ancien Régime doit beaucoup à des étrangers, à d’apatrides huguenots. On mécanise les travaux induits par la tradition maritime plus qu’on ne crée un système productif autonome. Nul grand brasseur d’affaires n’eut assez large vue pour fonder de ces banques qui conquièrent des régions sinon des empires. C’est Nantes qui fut lentement conquise mais par un Capital parisien. Un certain immobilisme, une sainte méfiance des immobilisations industrielles se paient de révoltes du peuple, de la trompeuse assistance de l’Etat, de la faible légitimité de Maîtres qui ne maîtrisent pas.
N’y a-t-il que dérision et nostalgie dans ce dix-neuvième siècle nantais ? Il s’obstine a traquer l’esclave rebaptisé, cultive paisible retraité de la Course et du Long cours son jardin colonial, tente ubuesque, et d’arrêter le temps et de barrer le rail au bâtard nazairien... et pourtant il invente, superbement avec le Passage Pommeraye, et ses nuits de Delvaux, une sorte de rêve fait pierres statues et escaliers.
Du Vingtième siècle, une tour Eiffel, autre, prolétarienne, symboliquement horizontale, ce pont si gracieusement aérien, dit Transbordeur, pourvoyeur en hommes des chantiers navals, aurait pu survivre.
Il n’est plus.
une Tour Eiffel prolétarienne horizontale S a condamnation n'annonçait-elle pas celle du chantier naval dont il était l'infatigable pourvoyeur et le refoulement dans la nuit de Nantes industrieuse ?
le refoulement dans la nuit de Nantes industrieuse De ce temps de la fin des navires, restera-t-il d’autre acte de beauté avec la Médiathèque de la Fosse, que son tardif repentir : ce legs réinventé de Carmen et du cheval-vapeur, la Manufacture de Tabacs, sauvé in extremis du délire autoroutier des édiles d’avant la Crise ?
Puis ce sera le temps des friches chic et de coques d'usines kitch du règne du culturel unique des "médiateurs", repoussant avec les producteurs, l'authenticité, avec la mémoire honnie, la culture même aux multiples et transmises pensées référées selon la trinité désespérée de Georges Steiner, aux "classiques (à) la figure du maître, au par cœur", versus les contre-valeurs des pédago-démolisseurs de l'école.
Midnight runner - Monotype de Jean-Luc Giraud Février 2013
Que scrute en vain parmi les clapotements de rumeurs des eaux moirées de la Loire à Minuit le coureur de Jean-Luc Giraud, ce si beau peintre du bord même de la Fosse du jour ou de la nuit ?
Ci-dessous, Nantes, mascaron de la proue de l'île Feydeau.
Photo J R juin 2012 Le temps, civilisateur ambigüe: qu'a-t-il donc comme incorporé dans la pierre, un sang noir coulant de ce masque blanc ou un sang blanc coulant d'un masque noir ? |
L'histoire est tragique et non point morale, c'est en le reconnaissant avec modestie qu'elle peut rester humaine. Faut-il que nos nouveaux maîtres mondialisés aient à ce point perdu la lucidité zemmourienne de Marx l'obscur, pour tant l'oublier. Scandaleusement, les traces de l'esclavagisme moderne honorent davantage la grandeur et la beauté cette ville et du monde que le triste non monument planqué sous le Quai de la Fosse, des si faciles culpabilités rétrospectives de la bien-pensance contemporaine, aveugle à nos propres barbaries, dont le charcutage oligarchique et "homosexualiste" (Pierre Legendre, Véronique Hervouet) de la filiation et, avec la dite GPA, l'expérimentation in vivo sur les enfants des hommes, ne sont pas les moindres. A la proue de l'île Feydeau et de ses hôtels à l'eros manuélin des grandes découvertes, ornée des mascarons de la "fierté" négrière de la Nantes du 18° siècle, cette divinité marine règne sans état d'âme.
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Suite de l'article ...
SI NANTES est en quelque façon une capitale, c’est - ce fut ? cela perdure dans le fanatisme culturel d'Etat actuel - celle de l’affrontement idéologique polaire, du face à face des mythes politiques et sociaux. Ces six signifiants fous Mil sept cent quatre vingt treize, d'une numérologie hugolienne de la Révolution résument tout - même s’il ne reste d'elle, hors le non-être de la guillotine place du Bouffay, indirectement, que la colonne Louis XVI -, au sein d’une ville qui dégarnie de troupes régulières, fit front à l’océan des piques vendéennes et, au dire de Napoléon l’orfèvre, qui la visita, sauve la Révolution. D’entrée s’exprime cette capacité au paroxysme, du drame comme du sociodrame, avec les Noyades et surtout les Colonnes infernales contre une Vendée sauvage mais déjà vaincue. Beaucoup de modernité, -celle des génocides contemporains ? -dans cette autre face de la culture distinguée des maîtres des folies, la répression négrière retournée contre les brigands.
Désormais toute identification devra passer par là. Bleu/Blanc, peu de place donc pour le Rouge. Cléricaux/Laïques même en plein vingtième siècle, du Front Populaire aux Municipales régressives de Mars 1983. Fidèles enracinés d’une école indigène, enclos dans leur bocage mental, contre Missionnaires de la République des Abstractions Planétaires.
Le Socialisme émerge tard et imparfaitement du républicanisme de défense face à la Vendée mythique. Des immigrés parlant celte rejetés de leurs villages bretons durs à la pauvreté dans les marges portuaires du "bas" Chantenay, l’accueillent plus sûrement que le peuple urbain mal dégagé des classes dangereuses.
C’est de ces peuples - aujourd’hui dissous dans les rénovations urbaines, acculturés dans l’accès à la vie moyenne, puis dispersé dans les périphéries-, qu’est venu, peut-être, la légitimité de cette "action directe" resurgie dans l’alliance des ouvriers autonomes de la Navale et des chouans, mal dépaysannés, de l’écharpe armoricaine. Le Mouvement ouvrier moderne est lui aussi une confluence. Au centre de son continent d’Ouest la C.F.D.T., la C.G.T. en terre de mission, F.O. même, championne très laïque de l’individualisme parcellaire, ont ici d’incomparables enracinements condamnant à l’échec toute hégémonie autoritaire. Reste, parce qu’ inassouvissable ,une passion d’Unité.
Ces libres travailleurs séparés plus nostalgiques des communions d’un jour aux saveurs festives qu’épris d’une fin communautaire de l’histoire, plus tentés par la prise immédiate - même s’il ne s’agit que d’un territoire domestique - que par la conquête d’un Etat, révolutionnaires vaincus de 1848, révoltés victorieux de 1955, célébrants très pacifiés de la Fête de 68, ils semblaient consubstantiels à la ville moderne. Mais qui seront demain les producteurs d’histoire puisqu’après les voiliers les usines s’en vont ?
D’ouvriers Nantes- sans retour ? - se vide. Trente cinq encore sur cent actifs en 1968, ils restent trente trois en 1975 mais Vingt huit en 1983. Chassés vers les confins de l’agglomération, atomisés par le chômage ? Sans doute ! mais intégrés aussi à ces moyennes couches salariées improbables héritières des flamboyants excès...
Reste l’excès d’écrire et le tournis des villes...
...et si c’est le trop plein d’histoire qui ennuie, restera la montée à la butte Sainte Anne.
Le vent seul y souffle encore breton en cette ville si française, dans le cri marin mouettes. Par delà les navires et les ponts vous pourrez voir parmi les premiers toits de tuile de l’Aquitaine antique, la cité radieuse à Rezé ou toujours changeant aussi, superbe et flamboyant aux soirs d'après la pluie, le ciel.
Jacky Réault Fin de l'article ...
Juin 1983 La Tribune** 1987 (Lersco Philographie), 2010, etc., www.lestamp.com
* Emprunté à
Leslie Kaplan, L’Excès l'usine.
** Sauf LES ENCARTS ET ILLUSTRATIONS, et de légers ajouts de 2010 ou ultérieurs (sur la politique de l'état culturel nantais, affronté avec J Deniot dans le Master EPIC, Expertise des Professions et Institutions de la Culture, Université de Nantes Septembre 2005-septembre 2016 ), ce texte est la version développée, pour l’édition de Lersco, Philographies Mélanges offerts à Michel Verret (ACL Crocus Saint Sébastien 1988) d’un texte plus court écrit pour l’accueil des congressistes de la Société d’Ethnologie française et de la Société Française de Sociologie. Colloque Les cultures populaires, 9 au 11 juin 1983 Nantes et publié dans l'hebdomadaire Tribune de Loire Atlantique Directeur Daniel Garnier, alors signé LAUTER
Bibliographie cavalière et
PROVISOIRE
APTEL Claire, BIOTTEAU Nathalie, RICHARD Marie, SANTROT Jacques, Thomas Dobrée 1810-1895 Un homme un musée. Somogy Editions d'art 1997
BOIS Paul, (sous la direction de) Histoire de Nantes Privat 1977 CAREIL Yves, De l'école publique à l'école libérale. Sociologie d'un changement PUR. 1998 (sur terrain intrégralement nantais, un regard sociologique et historique osant l'imputation politique à contre courant des doxai hégémoniques nantaises) CAREIL yves, Instituteurs des cités HLM. Radioscopie et réflexion sur l'instauration progressive d'une école à plusieurs vitesses. PUF1994. (mêmes remarques. Le sociologue Yves Careil a d'abord été instituteur à Nazntes)
CHAUVET Alain, Porte nantaise et isolat choletais Essai de géographie régionale. Hérault-Editions 1987
CROIX Alain (Dir.) Du sentiment de l'histoire dans une ville d'eau Nantes. Nantes-Histoire/ 1991 Thonon-les-Bains. Edition de l'Albaron
CROIX Alain (Dir.) Nantes dans l'histoire de France Nantes-Histoire/ 1991 Nantes. Ouest Edition
DENIOT Joëlle, Usine et coopération ouvrière Métiers syndicalisation et conflits aux Batignolles. 1983 Anthropos Paris.
GARAT Isabelle, POTTIER Patrick, GUINEBRETEAU Thierry, JOUSSEAUME Valérie, MADORE François. Nantes De la belle endormie au nouvel Eden de l'Ouest. GUIN Yannick,
Le mouvement ouvrier nantais... Maspero 1975.
LOCMANT Patrice et photograpies de Christian Leray, Nantes dans la littérature. Anthologie. Coiffard Editeur 2006
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, Nantes. Editions Palantine 2003
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, L'argent de la traite. Aubier Histoire
REAULT Jacky, L'usine des Batignolles, l'histoire d'une usine du 20° siècle : l'usine et la vie. In Changements social et culturel dans l'Ouest. Norois, Revue de l'Atlantique nord. Octobre-décembre 1981- De la Basse Loire au lieu unique, sublimation ou régression culturelle ? Colloque Friches industrielles et mémoire, Cefress Université de Picardie Jules Verne. Flixecourt Amiens Février 2007.
SOURCES sélectives
AYRAULT Jean-Marc, GRANDETt Magali, PAJOT Stéphane SAGOT-DUVAUROUX, Dominique, GUIBERT Gérôme, Illustrations : Pich, Nantes, la Belle éveillée, Le pari de la culture. Nantes 2010
BRUNSCHVICG Léon, Ephémérides nantaises, Centenaire de la Révolution, 1889 Nantes.
DOUART Georges, L'usine et l'homme Nantes pp 11 à 127, Paris Plon
LALLIE Alfred, Les sociétés populaires à Nantes pendant la Révolution. 1914 2° Edition revue et augmentée. Nantes Librairie Durance
LISLE (Vicomte de), Les fouetteuses des Couêts. Episode de la Révolution à Nantes. Nantes 1910 Librairie Durance
MASSON Philippe (Dir.) Sociologie de Nantes. La Découverte 2013.
Pieyre de Mandiargues André, Le musée noir. Gallimard, Plon 10/18.
On trouvera avantage à lire la Revue de notables et d'universitaires plutôt retraités mais tous si soulagés de la fin des grands dissensus ouvriers/patrons républicain/monarchiste, clérical/laïc, Place Publique pour y voir apparaître, quoique de façon feutrée certains débats plus contemporains quoique la politique culturelle pièce maitresse de la stratégie estuarienne du maire (Jacky Réault, Colloque de Flixecourt UPJV CEFRESS 2007), n'y soit pas vraiment mise en cause.
Notes déjà là et
Notes à venir.... Fragments ininterrompus...
Nantes l'excès la ville..., volontairement elliptique offert à l'exégèse d'un public alors cultivé, les professeurs et chercheurs d'ethnologie et de sociologie et un lectorat de gauche issu des Trente Glorieuses, que le Langisme n'avait encore ni déculturé ni mondialisé (La Tribune de Loire-Atlantique), sera proposé sur ce site avec des notes et un lexique qui se développeront au cours de l'année 2011. On n'hésitera pas, dans ces notules, à compléter dans l'ultra contemporain ce que ce texte ne pouvait déjà dire.
Ayrault Jean-Marc mars 2013 L'(ex) indéboulonnable maire de Nantes, désormais aussi ex premier ministre, dont la raide et impressionnante distance janséniste a toujours été le principal atout, grand ficeleur du groupe parlementaire socialiste comme François Hollande l'a été du PS même (et c'est l'un et l'autre leur seul cv dans le cursus honorum républicain au niveau national*) a réussi là où le vieux politicien vichysso-radical, André Morice, l'autre hyperpoliticien issu de la vie nantaise, hors Fouché, avait buté, devenir premier ministre de la France quand le compère devenait président. On n'aura pas la cruauté d'imputer au subordonné ce que la culture historique si profonde et le charisme si rayonnant du président est en passe de faire d'une France abaissée et déchirée. Juridiquement et politiquement, sinon moralement, il n'y a toujours qu'un responsable, le chef. Après les insultes de racisme social qu'après son ex concubine, à l'égard de l'épouse de J M Ayrault, le jeune loup aux dents longues Arnaud Montebourg, vient d'émettre à l'égard de l'ex-maire de Nantes, qui aurait le coeur d'en rajouter? D'autant plus que pour l'Universitaire aux exécutions toujours sommaires que transcendantales, (article suivant), le grand homme de Nantes ce n'est pas lui mais son vrai complice, et peut-être vieux maître, J. B. On ne tire pas sur une ambulance quand on a surcroît de plaisir de viser le chauffard. JM A a pour nous, un autre mérite résister à l'infantile coalition du sous-développement des mortifères Verts-de-ville, qui viennent de trouver un grotesque appui chez l'imposteur du "développement productif", contre la plus ambitieuse entreprise de travaux publics inductrice d'activité et d'emplois, légitimé par toutes les institutions républicaines, l'aéroport de N D des Landes alors que le cancer du chômage impose le salut public. C'est certes la seule ombre , mais on ne fera pas la fine bouche à son égard, d'une grande politique industrielle que ce gouvernement est par ailleurs par nature (de soumission à l'euro allemand et d'asservissement aux Verts), incapable d'engendrer. Jean-Marc Ayrault défend héroïquement cette ombre et tant qu'il tiendra on soutiendra qu'il n'a pas seulement l'ombre du courage. S'il tient jusqu'au bout, il aura sauvé l'honneur de la ville de Nantes qui ne sera peut-être pas ainsi réduite à ce que symbolise l'Ile de la création de JB et de ses bobos, un vouloir mourir sous les paillettes du pseudo vivre branché du mensonge déconcertant de l'oligarchie mondialisée. Notre-Dame-des-Landes : Ayrault confirme la construction de l'aéroport (New du Figaro 9 avril 2013)
Jean-Marc Ayrault a réaffirmé mardi sa volonté de construire l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes mais a promis que le projet serait amendé pour tenir compte des critiques de trois rapports commandés pour apaiser la contestation sur le terrain.
La Commission du dialogue sur le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, a justifié l'utilité du projet controversé, en raison des perspectives de saturation de l'actuelle aérogare mais a recommandé des aménagements, dans un rapport remis mardi au gouvernement.
Le réaménagement de l'actuel aéroport de Nantes Atlantique n'apparaît pas "comme une solution viable à long terme", selon la Commission. Elle recommande d'améliorer le projet de Notre-Dame-des-Landes tout en réduisant notamment, "autant que possible", la surface totale de la future infrastructure.Parions que Hollande lâchera Ayrault sans scrupule si cela lui paraît utile à son Quinquennat, et que le signe manifeste de la rupture sera la retraite honteuse et désastreuse, - signe que les politiques mortifères de dé développement de la France imposée par les bobos verts de ville l'auraient pour notre malheur emporté - de l'Etat encore vaguement expression de la nation sur cet ultime grand projet national après l'abandon également honteux du programme TGV.
*Ce que la revue de Gauche critique, dit elle, Politis, avait si bien et avec tant de prémonition condensé dans une couverture du 23 janvier 2008, devenue historique. DOCUMENT HISTORIOGRAPHIQUE
La Une de Politis, l'hebdomadaire de la Gauche critique qui risque de subir le même sort : Le maire de Nantes et le futur candidat "de gauche" à la Présidence de la République en 2012, s'apprêtant en 2008, à effacer avec Nicolas Sarkozy, le referendum du Non français à une "constitution européenne".
25 Octobre 2014, Combien d'habitants de Nantes connaissent aujourd'hui le patronyme du nouveau Maire de Nantes, J M Ayrault n'ayant pas récupéré son mandant après son limogeage de Premier Ministre ? Certes ce ne serait pas comparer, pour le quinquennat de Normal 1° un nain à un géant, que de dire, que J M Ayrault fut le Maurois de Hollande. A ceci près que la modeste mais authentique figure de ¨Maurois, reflétait encore quelque chose d'un peuple industriel et ouvrier du Nord-Pas de Calais. J -M Ayrault sur l'ardent désymbolisateur de la Nantes ouvrière, et ne fut jamais que le roi "à la mode de Bretagne", de l'Estuaire de Jean Blaise. Il n'en mérite pas moins le respect. Chaque succession nous avance bien pire. (ex?) Beaux Arts
Au mieux l'ex Musée des Beaux-Arts de Nantes, fortement lesté de "pièces", d'un art désormais tout mobilisé pour n'être plus bel, évacuées de la FIAC -ce signifiant qui dit tout- ouvrira après six ans de clôture, "en 2017" (Ouest-France 25/10/2014)
Qui sont les barbares ?
Ce concept est issu des humanités et condense le lien anthropologique générique, donc universel de la catégorie du beau, de la beauté, avec l'art, dénotant dès sa racine indo-européenne (rta, Benveniste), la technique, en l'occurrence le métier (strate de l'artisan finalisé sur l'excellence), le rite (donc la racine et la matrice de la sacralisation et du rapport au sacré). Il résume tout ce qu'ont prétendu dénier tant l'idéologie de l'Etat culturel depuis 1981, que la déconstruction active des appareils médiatico financiers de "l'art contemporain" (dans son noyau dur strictement idéologique "conceptuel"), et que la pratique des pseudos "artistes" qui prennent au mot le vide nihiliste, voire l'inversion revendiquée des fondamentaux anthropologique, de cet "art d'Etat" et de "marché de l'art". La politique culturelle d'Etat des appareils locaux, entre Municipalité socialiste et son Fief féodal payé par l'Etat (Scène nationale) du Lieu unique, trouvant appui dans une partie des clientèles de cultureux entretenues et tenues au nihilisme de l'Etat culturel, s'est exprimée par une volonté d'effacement de tout ce qui rappelait les Beaux arts n'hésitant pas à débaptiser en tyrans le troisième musée des Beaux arts de France, et le trésor spatio historique et artistique du Musée Dobrée. L'acmé de ce nihilisme n'est rien moins que la fermeture (induite par des programmations irresponsables visant à subvertir l'art et ses fonctions) de ces deux Musées pour une période indéterminable, privant des générations d'élèves et d'étudiants de leur si vitale fréquentation et déshabituant l'ensemble de la population de son retour libre vers les grandes oeuvres et les autres. (Voir Musées). Pendant ce temps diverses Galeries bidon, dont une célèbre au nom de ménagerie, sont largement subventionnées, sans clients ni oeuvres d'art, mais flanquées d'un personnel entretenu et de stagiaires exploité (e)s sous l'égide d'un parrain inamovible.
Hommage du vice à la vertu, le Lieu Unique s'honore de voir retenue comme estimable une des pièces de l'ensemble mercantilo-touristique présenté sous l'étiquette Estuaire, par une revue d'art précisément dénommée Beaux Arts (voir en bas du fichier). Il montre en cela dans une totale crudité sa propre schizophrénie. En 2016, les annonces du même L U nous parlent toujours du "Musée des Beaux Arts". L'inconscient civilisationnel ferait-il de la résistance chez ceux qui avaient affiché avec jubilation "la fin de la belle peinture"...
Le 9 mai 2014 est enfin annoncé (Nantes musée d'art : le chantier en route) Ouest France) le début des travaux, alors que la fermeture 11 décembre 2011, en est à sa troisième année et que l'aboutissement prévu sinon assuré est l'automne 2016 5 à 6 ans sans la beauté de l'art autre que la cathédrale qui, par effet du Kultur kampf du détournement de mineurs et de l'imbécilité pour tous, heureusement se repeuple. Puis viendra l'heure du nouvel obscurantisme également pour tous... 25 octobre 2014, Ouest-France informe qu'il ne se sera pas ouvert avant 2017... En cinq mois, le délai de réouverture s'est allongé d'un an, mais cette non information, apparaît comme un simple incise qui ne méritait pas de commentaire. Ben voyons ! LAUTER
Cette réaction de lecteur ne trouva pas de contradicteur. http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-nantes.-musee-d-arts-le-chantier-en-route_-2545909_actu.Htm?
Quel mortifère acharnement à l'instar de tous les registres de la culture d'Etat où règne le nivellement et le clientélisme, que de vouloir séparer l'art de la beauté, millénairement destinée au silence et recueillement sous l'égide modeste d'un Etat s'inclinant devant les grandes œuvres de l'humanité. Plus l'Etat se délite plus sa tête ridiculise ce pays plus il abonde dans le sens de la dévalorisation de tout ce qu'il touche. C'est évidemment logique pour un sociologue positiviste, mais pour l'historien cela n'a rien de fatal. Que de grandes politiques culturelles ont été menées à contre cycle, il y suffit de la volonté et de la créativité de combattants de la vie - toujours des personnes intrinsèquement seules - contre l'instinct de mort. Encore faut-il affronter la culture dominante autant que démagogique du nivellement. Que l'on ait pu priver toute une région de l'accès au patrimoine artistique pictural et statuaire aussi longtemps au nom d'un projet quasi purement idéologique, et qui plus est dans l'incompétence et l'imprévision sur le mode opératoire matériel, résume tout.
Sur un des inspirateurs principaux de ce carnage, lire l'article suivant...
"Blaise, (Jean), c'est bien, c'est urbain" http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Nantes-trente-ans-dans-la-vue-de-Geo-_29-1080718_actu.Htm?idAvis=355809&utm_source=trigger&utm_medium=email_interne&utm_campaign=validavis&utm_content=visualiser&xtor=EPR-500-%5bvalidavis%5d-20130118-%5bvisualiser%5d-3008360@2#ancreAvis355809
Une phrase absolue à inscrire sur les frontons du Lieu Unique, émane en cet hiver sans fin de l'année terrible 2013 d'un universitaire, philosophe qui avait fui la ville il y a seize ans et récemment redevenu nantais, qui se dit cycliquement marxiste et en tant que tel garant des pensées fortes autant que du sens de l'histoire, spécialiste évidemment du "culte de la personnalité", qui pour lui résumerait (1967)*, il n'a jamais rien écrit de plus précis, la terrifiante histoire du stalinisme : Les machines, les géants, tout ce que fait Blaise, c'est bien, c'est urbain. Mars-Avril 2013, Revue Place publique N° 38, p.57. *Théorie et politique, Editions sociales. 1967 Jean Blaise chargé de mission au Ministère, 15 avril 2014, je m'appelle TINA ! Après cette année de Kulturkampf et d'inversion anthropologique (la chaotique 2013) et la sanction sans appel des Municipales du printemps 2014 particulièrement intense dans les cités urbaines, en attendant la déculottée annoncée des Européennes, est-il vraiment judicieux de promouvoir un homme d'un autre âge qui résume à lui seul 30 ans de prédation hyperlangiste de la culture nationale. J B est l'allégorie vivante de l'hyper-individualisme soixante-huitard, adepte d'une culture mondialisée sans racine et sans requête de sens, à plus forte raison de sens commun, à l'exception de la transgression immature sans fin de faux rebelle (très) subventionné.
N'est-ce pas un tragique aveuglement que celui de cette post-gauche, oubliant Aragon et les couleurs de la France, Vilar et le théâtre national populaire, Edith Piaf icône d'une nation et Les enfants du paradis ce cinéma d'élite vraiment pour tous, désormais. Elle semble désormais tournée vers la seule frange cultureuse et médiatique, le noyau idéologique de la classe culturelle d'Emmanuel Todd (L'illusion économique), à l'avant-garde des attentes idéologiques et culturelles de l'hyperbourgeoisie financière planétaire (Denis Duclos, Le Monde diplomatique Août 1998), dans l'identité négative de tout ce qui a fait sur mille ans l'excellence de ce pays de sa langue et de sa culture ? Est-ce cela la nouvelle ligne E Valls-Hollande, sous le slogan de M Thatcher, TINA, There Is No Alternative ! ? Une bourgeoisie (Bohème et culturelle) sans prolétariat, une nation sans peuple, formule de feu Bourdieu mais néanmoins excellente, la seule qui mérite de durer de son œuvre logomachique, Si Oui, les nouvelles échéances électorales vont être sauvages, mais les oligarchies régnantes vont-elles encore longtemps tolérer des élections. Les cantonales et les régionales sont repoussées aux calendes, le temps de charcuter le territoire et les spatialisations héritées de deux millénaires d'histoire vivante ?
La réponse des élections municipales et des Européennes de 2014 n'est pas si désespérée et le charcutage des régions a évité, ici, le pire, une ethno-région "bretonne", vieux fantasme d'Ancien Régime devenu germanique, faisant fi de la population réelle, d'abord et toujours plus avec les flux de l'immigration contemporaine, vendéenne et ligérienne, et du lien historique millénaire privilégié de Nantes à Paris, étranger aux étroitesses intellectuelles et politique de tout régionalisme.
Sur le transfert parisien de Jean-Blaise, nous pensons bien fondée l'analyse d'un site http://www.breizh-info.com/11140/actualite-politique/jean-blaise-promu-acte-1-lapres-ayrault-nantes/
breton, www.breizy-info.com qui l'interprète comme un petit service que la ministre rend à sa copine de génération, la nouvelle maire de Nantes. Un éloignement qui soulage sur place tant de monde et d'abord elle de ce pesant pouvoir et de l'univocité idéologique de ses orientations bétonnées dans l'anarcho-libéralisme d'Etat, si l'on ose cet oxymore, en un moment où il faut savoir faire preuve d'opportunisme face aux périls qui déferlent pour le PS et ceux qui y font carrière.
Bretagne
Pour mémoire, ce n’est qu’en 1532 que l’union personnelle entre les deux dynasties française et bretonne, est transformée en une annexion définitive que François Premier obtient très légalement des Etats de Bretagne. Le thème de Nantes en Bretagne est culturellement une imposture et politiquement une manifestation de l'ethnicisation des différences que l'ethnocentrisme allemand imprime à une partie de l'appareil européen. Nantes fut certes, mais difficilement et lentement annexée au duché qui au cours du Moyen-âge tend à devenir un quasi Etat moderne culturellement hétérogène mais centralisé, entre le 9° et le 11° siècle (Lire A. Chédeville in A Croix Dir.1991),il est plaisant de constater que l'annexion réelle ne se fit qu'autant que les dirigeants du duché se francisaient et pas seulement par la langue et l'organisation religieuse. Selon, André Chédeville, Alain Fergent dès la fin du 11° siècle (1084-1112) est "vraisemblablement le dernier duc à avoir parlé couramment breton".
La question de Nantes en Bretagne ne se résout pas en sentimentalismes et nostalgies anciennes et respectables quoique à l'origine colportée par les partisans de l'Ancien Régime, mais en aucune manière anti-français. Au sein de l'Europe allemande (et dès celle de 1940), elle prend sens comme expression d'anthropologie lourde d'une Europe ethnicisée, désormais avancée comme "des régions" dont l'horizon stratégique est une domination de la grande Allemagne réunifiée sur une Europe à l'horizon entièrement "balkanisée". L'objectif c'est la fin des Etats nations nés des peuples-du-choix-démocratique-souverain - qu'importe qu'il soit premier ou secondairement ratifié-, France, Espagne, Italie, Royaume Uni, Belgique ; ce maillon le plus faible tient encore par on ne sait quelle terreur salubre mais précaire, du trou noir d'un racialisme renaissant sous l'oripeau culturel, vecteur de cet archaïsme terrifiant des volk de l'immanence naturelle an-historique antérieurs et inaccessible au discours.
Nantes Green Capital 2013 (Envoi de Le Voyage à Nantes,15 mai 2013),
disons en bon français
NANTES VILLE DU CAPITAL VERT
ou au plus près encore,
Viva la Muerte !
Les commanditaires de l'affiche, disent-il, "La mère et l’enfant de Théo Mercier et Erwan Fichou" . Ils offrent, nolens volens, une illustration authentique de l'obsolescence intellectuelle et esthétique -finale ? - du Culturel mortifère et des cultureux langiens dans leur ainsi nommée Globish Green Capital. Si l'artiste est celui qui révèle ce que vraiment veut dire, voire croit ne pas dire, celui qui le paie, c'est peut-être une oeuvre d'art ; ne suffit-il- pas d'être contemporain et dit par l'Etat culturel du dire c'est faire, pour l'être ; mais le cheval bleu est clin d'oeil à l'ex histoire de l'ex art (der blaue reiter), et c'est une bonne raison de chercher du sens, donc de ne pas être contemporain de l'injonction destroy : D'évidence çà révèle !
Subversion sinistre du corps sexué d'une femme, encore femme, - mais dans un "rose" de dérision-, tondue dé-sexuée grossièrement, et d'une enfant tondue plus encore désexué, - Queer mon amour !- dont le gris neutre est disponible pour le délire du "gender". Sur le même bateau d'une équivalence avec l'animal spatialement hégémonique, en place du père vaporisé. (Orwell). Fond crépusculaire d'une ville derrière les barreaux - ce n'est pas nous qui le disons -, noyée dans la brume et l'eau triste dont le reflet seul prouve qu'elle ne flotte pas des fantômes.
Affirmative action de la laideur, écrivait Cornelius Castoriadis, de l'art totalitaire, son corollaire est l'affirmative action de la déréliction anthropologique qui prétend devenir loi, ce lendemain 16 mai 2013. An 1.
N'ayez pas peur (Jean-Paul II)
Depuis des années déjà, le subconscient de la gauche est habité par l'instinct de mort
Jacques Julliard 2 octobre 2016.
Château de Nantes
L'Etat culturel nantais se surpasse
(Prière d'insérer)
Nantes flamboyante, 1380-1530
Colloque de Nantes, 24-26 novembre 2011
Nicolas FAUCHERRE et Jean-Marie GUILLOUËT
Nantes : Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique - 2014 - 282 p. - 25 €
ISBN : 978-2-9537374-3-1
Ce beau colloque, réunit une trentaine de communications sur les monuments nantais à la fin du Moyen Age, La troisième partie, intitulée "l'architecture militaire et civile", intéressera particulièrement les castellologues, qui pourront enfin y trouver une analyse architecturale du palais des ducs de Bretagne, bâtiment majeur de l'architecture palatiale de la fin du Moyen Âge, mais particulièrement malmené par ses dernières "restaurations".
Courant d'air culturel, Nantes la vendéenne..
La Nantes réelle, populations, cultures, histoire, est séculairement mais plus aujourd’hui que jamais, un carrefour de flux migratoires interrégionaux polarisés plus que jamais par le dynamisme paradoxal de l’aire d’emploi métropolitaine. La majorité vient de Vendée et des Pays de Loire sans le moindre lien historique mémoriel ou de solidarité d’intérêt avec une nostalgique Bretagne féodale dont l’actuelle région serait supposée l’héritière. Nantes est, chacun le sait habitant ou historien, un courant d'air culturel où règnent toujours les vents dominants. Ce furent ceux de la Ligue, machine de guerre civile, contre laquelle s’inscrit l’audace superbe et parisienne d’un roi de France, qui se nomma Edit de Nantes. Ce furent les vents porteurs de l’économie-monde du trend séculièr haussier de l’Europe des lumières, et leur résultante contradictoire, rebelle à toute récupération, la Traite et son superbe urbanisme, les colonnes de Turreau et les noyades versus la consolidation de la révolution. C’est aujourd’hui le néo-parisianisme bobo euro-mondialisé, repoussant sur ses périphéries différentes charnalités populaires méprisées, vendéenne d'abord, la plus déniée, et ligérienne, de moins en moins bretonne malgré la tentative d’imposer par le patrimoine muséal manipulé une hégémonie mémorielle artificielle ; ce serait un déni total de réalité actuelle et finalement d’histoire de l'indexer - soit à une tradition celte d'artifice alors qu'on n'y a jamais parlé breton qu'à la marge par exemple de prolétaires morbihanais migrés au 19° siècle, - soit à l'Etat breton du duché, amorce d’Etat moderne tout francophone et méprisant le breton, heureusement avorté.
Entre Nantes et Rennes il y a de surcroît un antagonisme d'intérêts qu'une fusion centralisée exacerberait. Fasse le ciel que ce gouvernement n'ajoute pas des désastres aux désastres, en se couchant derrière les minorités agissantes hystérisées (que je ne confonds pas avec le véritable héritage de l'émouvante et superbe "matière celte", d'Iseult, Isolde, Broceliande, Is...) d'une bretonnité manipulée aux relents ethniques jamais indemne d'une Europe allemande détestable des années 40, camouflée en Europe des régions. Sa lâcheté et son opportunisme concernant l'aéroport N D des Landes, où semblent triompher d'autres minorités, y compris transnationales, poussent-au-crime, laissent très mal augurer alors que ce projet donnerait au contraire la seule base rationnelle à une fusion des deux régions qui serait un moindre mal mais que le noyau hystéro-ethnique breton aura du mal à accepter pacifiquement. L’annexion pure et simple de la Loire-Atlantique à la région Bretagne serait, au nom d’affects primitifs et troubles fondés sur le déni des réalités, une débandade de la raison, mais le pire n'est peut-être pas toujours sûr. Des quatorze régions torchées en quelques demi-heures au téléphone portable avec les copains grands notables à l’horizon féodalisateur, le nombre importe moins que sa fonction européenne essentiellement négative. Sa principale logique de soumission à l’injonction européenne des stupides »grandes régions », réduites à du quantitatif, est de déconstruire la France millénaire des pagi gallo-romains (cantons) des 36000 communes, issues des paroisses de l’an mil, et le chef-d’œuvre de réalisme populaire pratique qu’a constitué l’invention révolutionnaire des départements. Sous l’artifice des grandes régions . Le traitement appliqué aux deux régions Pays de Loire et Bretagne est tout également un chef d’œuvre de nullité lâche et d’opportunisme 25 juin 2014....
Crotte de l'éléphant: un projet artistique... conceptuel !
Arts lundi 08 juillet 2013 (Insert extrait de Ouest-France)
« La Crotte de l'Éléphant, explique Kamiel Verschuren, est un projet conceptuel questionnant les conditions de création artistique sur le territoire de la ville de Nantes. »
Totalement allumé, l'artiste hollandais sculpteur de crottes d'éléphant ? Il n’en est rien. Après avoir pris un moulage en béton d’authentiques crottes d’éléphants du zoo de Rotterdam, sa ville, l’artiste s’est installé à Nantes pour développer sérieusement son projet. Il est accueilli à Paradise, lieu de résidence internationale d’artistes dans le Soho nantais, rue Sanlecque, quartier de la Madeleine. Le Hollandais, créateur de deux fondations d’artistes à Rotterdam, a construit un ambitieux projet artistique. Il se fonde sur une critique du modèle culturel nantais, à ses yeux « uniquement axé sur la promotion événementielle de la ville et de son territoire, au détriment des vrais artistes, négligés par les décideurs et investisseurs du bassin nantais ».
La crotte serait ainsi le «symbole d'une culture qui mise tout sur l'éléphant, mais fait le vide autour d'elle». Kamiel Verschuren conçoit son oeuvre comme un obstacle urbain qu'il envisage de placer «par exemple devant la porte des locaux du Voyage à Nantes». Le voyage à Nantes est l'événement à la fois culturel et touristique qui propose aux visiteurs de découvrir des oeuvres surprenantes au cours d'une promenade dans la ville.
Cette oeuvre protestataire est aussi destinée à susciter des financements originaux par le biais des produits dérivés: authentique crotte d'éléphant sous cloche, fragments de crotte vendus sous pochette, tee-shirts, posters, papier hygiénique indiquant l'impact des flux touristiques...
Paradise est un lieu de résidences internationales à financement privé, conçu par les architectes Barré & Lambot, qui en sont les mécènes. Les artistes Michel Gerson et Béatrice Dacher en sont les animateurs.
Détail piquant, la résidence de Kamiel Verschuren est cofinancée par la ville de Rotterdam... Et son œuvre, très critique à l'égard du «Voyage à Nantes», en fait partie !
Daniel Morvan
Réagir : (Ouest-France www même jour)
Quel bonheur depuis quelques articles (sur l'inauguration de l'exposition de l'Oratoire) de voir réapparaître un air de liberté qu'on croyait définitivement perdu depuis la lourde main mise d'une culture d'Etat aussi idéologique que pauvre et bornée, asservie qui plus est aux industries culturelles et touristiques les plus vulgaires. Voilà encore un article qui va redonner du courage aux malheureux stagiaires subissant la tyrannie de l'esprit imposée par les patrons de la culture pour justifier leur propre soumission à leurs maîtres politiques. Ce hollandais certes participe de l'exploitation du laid sinon de l'abject pour faire profit de la soumission des gogos Langisés, mais divine surprise il subvertit la chose désymbolisée qu'imposent comme art les imposteurs du "contemporain", en lui redonnant du sens, l'art "conceptuel" enfin re-signifie : Ici de résistance à une tyrannie étouffante et cultuellement nulle et grossièrement partisane. Si du sens revient on tend vers l'art véritable, et la provocation est ici fondée en raison adossée au sens commun du peuple qui vomit le mépris des nuls de l'art d'Etat. La débandade de la raison qui vient de gagner le Code civil (Loi Taubira, NDLR), engagerait-elle une involution, contre le grotesque et terrifiant sens de l'histoire. Un autre miracle de cette terrible mais si féconde en renaissance, année 2013. Celle de l'irréductible résistance des esprits et de la prison pour délit d'opinion. Cependant pour qu'il y ait retour de l'art véritable il faut aussi offrir ce que les hommes demandent, la beauté. Ce que l'art totalitaire d'Etat leur vole depuis trente ans. Mais apparemment, au fond du trou de désespérance et de mépris où l'on nous a mis, il y aurait comme un espoir, et ruse de l'histoire, c'est par l'initiative privée, qu'il revient. Vive le véritable artiste libre et d'évidence beaucoup plus avec des mécènes qu'avec des commissaires, et vive le retour d'un journalisme de libre critique. (Jacky Réault ancien directeur du GIRI Cnrs, cofondateur du Master Expertise des Professions et Institutions de la Culture, Université de Nantes)
DUALISME OU DUALITE
Terre d'incertitude culturelle (et mentale ?) - les systèmes anthropologiques qui coexistent ( E Todd, L'invention de l'Europe. Seuil), par les (au moins) trois sources confluant, ont du aux 19° et 20° siècles induire une nécessaire schizoïdie pour faire quelque peu cité : On retient ici cependant un cas particulier, millénaire, le fétichisme du Deux, deux martyrs, deux saints patrons, deux capitales de la Bretagne, deux pôles sociaux ou culturels en démangeaison de guerre civile (16° 17° siècle, 1793-1984, la dernière grande fièvre de la laïcité, deux écoles etc...
Depuis la Nantes chrétienne que reconnaît comme dans tout l'empire l'Edit de Milan (313) de Constantin semble régner l'obsession d'un collège de deux dans les parrainages transcendantaux ou politiques, les frères Donatien et Rogatien, puis Saint-Pierre et Paul quand s'érige la tardive et sublime cathédrale au début des temps modernes. Face au pouvoir ducal breton, elle impose une sorte de dualité à Rennes même si, A Croix a raison de le souligner, il n'y eut jamais de véritable capitale. Mais ce dualisme symbolique recouvre une tendance à l'exclusivisme moniste notamment religieux, la ville de l'Edit est celle de l'intolérance jusque sous l'Empire...et nous n'insisterons pas sur l'Etat culturel contemporain, machine à exclure et à dualiser au tréfonds des âmes.... L'unique est donc l'obsessionnel mode de résolution pathologique du fantôme mortifère du double.
Eros et Liberté 29 Juillet 2014
bronze de Françoise Marbleu
Seule, feue la Nantes des révoltes ouvrières (à ne pas confondre avec la Nantes des casseurs transnationaux depuis 2012), voire en farce plus pâle, celle des soixante-huitards étudiants éteints dans la soumission mondialisée et l'accès au pouvoir a pu mériter, pour l'historien de se voir attribuer le feu de ces mots fulgurants.
Pas plus l'amour fou que la liberté intellectuelle ou politique ne semblent pour l'historien attachés à son histoire.
C'est paradoxalement du sein de la discipline qui veut faire "comme science" en transformation les humains en objets, et dans un réflexe d'inversion vital, que s'est développée depuis 2000, une série d'initiatives intellectuelles et artistiques, inaugurées par le Colloque international Nommer l'amour initié par Joëlle Deniot, qui avec le temps tendent à devenir une tendance forte, ponctuée par un second colloque d'égale ambition, Eros et société, formulé avec Jacky Réault et qui aboutit à un exceptionnel livre collectif, Eros et société, vouloir vivre vouloir jouir vouloir mourir vouloir tuer.(épuisé, mais présent en nombre de Bibliothèques universitaires).
Cette mobilisation érotienne qui tend à devenir historique est toujours plus perçue, si l'on prend en compte, en 2014, la diffusion du livre précisément intitulé Eros et Liberté, dont les deux sociologues de Nantes attachés à cette anthropologie historique et artistique de l'amour et du vouloir-vivre des sociétés, sont les principaux maîtres-d'oeuvre, et deux des trois auteurs, Joëlle Deniot et Jacky Réault*. Précisons que ces deux intellectuels sont les fondateurs et animateurs d'un des rares, sinon le seul laboratoire de sociologie en free-land, réunissant de libres travailleurs associés de tous âges et sans autre ligne idéologique que l'éros de la connaissance et la parrhesia des athéniens.
* avec Antigone Mouchtouris, directrice de la collection, sollicitant ce livre après son passage à l'Eté du Lestamp Sciences sociales et Humanités. Préface Charles Dreyfus-Pechkoff. Paris Le Manuscrit Juillet 2014.
Estuaire (ses machines de foire, son éléphant Caligulesque (1°) et ses oeuvres flan).. fait l'eau... de toute part..
La débandade de raison s'est peut-être inscrite dans le code civil, histoire de rendre les enfants humains (et leurs éventuels pseudo-parents) un peu plus fous, avec la Loi T. , mais des ainsi nommés mondes de l'art, (où le sociologisme touille en les indifférenciant le contemporain le plus abject, et les esprits encore passionnés de raisons et déraisons esthétiques), pourrait peut-être renaître un homo sapiens clairement sexué, névrosé et critique (d'avant les cyborgs dégenrés (Taubira-Vals-Peillon) et le dérisoire sociologue de service, E Fassin diffuseur de Butler pour les nuls. Cet improbable article paru dans Nantes ma ville par le même Daniel Morvan, et cet artiste (?) qui semble participer de la désymbolisation, (et de fait n'hésite pas à l'exploiter) mais pour dire, par sa critique, qu'il participe encore de la common decency, a de quoi réjouir les hommes libres encore épris de vérité et de beauté. L'art certes ne revient pas encore par son devoir de beauté, mais il se fraie de nouveau un chemin dans le sens commun, c'est à dire tout simplement la raison.
1) A l'instar de la loi T. qui prétend faire épouser un homme par un homme et une femme par une femme, Caligula, un de ses Principes romains grands armateurs d'artefact pour donner jeu au peuple en lui évitant de penser, aurait eu selon Suétone (Vie des douze César) l'intention de faire de son cheval un consul ; mais si soumis qu'ait été le reste des institutions républicaines de l'URBS, il n'est pas sûr qu'il ait réussi. En revanche avait effectivement "marié" des hommes , " unions", folie qui ne contribua pas pour peu à son renvoi à la déchetterie impériale. On admire l'immense progrès parcouru par les parlementaires "de gauche" depuis ces illustres épisodes. Preuve absolue qu'il y a effectivement un sens de l'histoire et qu'ils suffit d'avoir une carte du P. ? pour en devenir le devin devant les peuples médusés, sous réserve de mobiliser contre ces arriérés, plus de forces de police et de juges du bon syndicat, qu'on en utilisa jamais pour contenir les séditions contre la République.
Etat culturel Vr aussi Friches, Unique, Blaise, Musées, Crotte... Lire sur la critique de l'Etat culturel Langien, dont la modalité nantaise est une véritable épure, et sur ses novlangs virtuellement totalitaires, deux textes aussi radicaux et savants que stylistiquement fulgurants. L'un émane d'un artiste qui a été de surcroît l'un des rares critiques culturels digne de ce nom et dont les chroniques dans Politis font toujours référence, Jacques Bertin, l'autre de la professeur d'Université fondatrice à Nantes d'un des meilleurs Masters préparant aux métiers et institutions de la culture, Joëlle Deniot. - Jacques Bertin, Vingt cinq ans de régression culturelle enthousiaste (Conférence à Nantes de 2005) http://www.master-culture.info/conferences/jacques.bertin.critique.culturel.politis.htm ou http://www.sociologie-cultures.com/nouvelles/j.lang.ou.la.regression.culturelle.htm
-le cours de Master de Joëlle Deniot, http://www.master-culture.info/novlangues.et.metiers.dela.culture..htm
Ouest-France / Pays de la Loire / Nantes ; 8 juillet 2013 Etat culturel Premiers vacillements ?
(Voyage à Nantes, livraison web du 9 juin 2015) Dans le vide incommensurable, conceptuel, artistique, symbolique du Voyage à Nantes, qui fait suite à ce qui fut l'imposture culturelle des Allumées, aurions nous, enfin touché le fond ? Deux nouveautés, dont la première seule est assurée, dans la présentation de l'édition 2015. La première est le recours à de véritables oeuvres d'art, extraites du Musée en hivernage durable, pour étoffer l'offre" touristique que les pièces contemporaines égrainées par le si post-moderne Mr Loyal du grand cirque nihiliste, Jean Blaise, ne suffiraient plus à crédibiliser. Ce serait comme une espérance, si l'on voulait ignorer que la pèche aux voix enfuies, induisait dans les antennes culturelles du PS, bien d'autres pathétiques exercices de relégitimation ? Puisse le tarissement des électeurs indéfiniment continuer ! Beaux arts ? La seconde nouveauté ne pourrait se confirmer qu'avec une vraie défaite en 2017, et nous pourrions de nouveau espérer en la Providence divine. Les (superbes) oeuvres évoquées sont indexées, à l'encontre de l'affichage de la fin programmée des "beaux arts" vers un sinistre "Musées des arts" immanents, se substituant au Musée des Beaux-Arts. Beaux-arts durables ? Ce serait un recul stratégique dans une politique de décivilisation. Encore faudrait-il en être capable, le "portrait" casse l'ambiance ! Icône ou "objet" ? Le propos sur le portrait le transforme en "objet" (on se croirait effondré en sociologie), à l'encontre de l'icone (à la fois immanente et transcendentale), spécifique de l'art engendré par 2000 ans de christianisme.
Et la vraie nature de Bernadette cultureuse resurgit : il faudrait pour y retrouver l'invisible (pour les nuls) de la personne, les besogneuses anecdotes biographiques restituées par (la clientèle électorale) des... médiateurs, pour un public aussi nul que ceux qui ne sont là que pour faire écran, aux chefs-d'oeuvres qui les dépassent et qui s'en proclament pourtant les maîtres. La nouvelle caste sacerdotale athée de "l'affirmative action de la laideur" (C Castoriadis, Fenêtre sur le chaos). Assez opportuniste pour se reconvertir à la beauté ?
L'icône dans les véritables portraits n'a pas besoin de médiateurs pour ouvrir à l'intuition de la personne, deux personnes...
Friches chic ... de désindustrialisation désouvriérisation acculturation antagonique ( R Bastide) de la société, privée de sa culture-mémoire par le culturel nihiliste d'une oligarchie incrustée dans l'Etat culturel décentralise... et culture toc
La bourgeoisie capitaliste classique avait, dès les années cinquante, freiné toute implantation industrielle qui dépendait d'elle sur fond de punition de la pugnacité de Nantes-Saint-Nazaire, capitales de la contestation sociale, rendant plus radicale la désindustrialisation de la ville entre la fin des Trente glorieuses et le sommet des Trente piteuses. La bourgeoisie du diplôme (bourgeois bohème) et de la régression de la culture en (industrie culturelle et animations acheva la mutation et devint le centre de décision social et politique sous l'habit du Langisme (voir sur ce concept J Bertin, conférence au Lestamp et Master Epic, Nantes 2006 sur www.master-culture.info). Elle contribua aux décisions scellant le destin désindustriel (Le Pont à la place d'un tunnel barrant à Cheviré la Loire aux grands navires), et avançant très tôt le leurre du substitut culturel, à l'instar de la Lorraine sinistrée des Hauts fourneaux, de l'écomusée, de Roubaix allégée en bloc d'une séculaire industrie de la laine, etc.
C'est un constat bien amer que l'installation du centre du pouvoir du culturel branché dans l'ancienne usine LU, le bien nommé lieu unique (comme la pensée) toujours dérisoirement scène nationale, quoique la culture française y soit comme repoussée, à partir de 1999, et dans le fil du Festival des Allumées qui s'était pourtant terminée, face à la fierté et la résolution cubaines, en fiasco de la bien-pensance désymbolisant. La colonisation bobo de l'ex Quartier des Ponts, qui fut jusqu'en 1990 aire populaire prolétarienne et ouvrière par excellence dut attendre la vaste opération d'économie culturelle et de géopolitique des ambitions du maire de Nantes, intitulée Estuaire. Il s'agit d'abord et essentiellement d'instaurer le pouvoir culturel de l'indéboulonnable (premier) maître du Lieu Unique, jusqu'à l'agglomération nazairienne, et ainsi pré-dessiner une empire politique nantais, au risque d'une Europe des régions et à condition de tenir en respect les nostalgiques opaques d'une Bretagne néo-ducale unifiée par Rennes.
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GPA sur Loire, ce 15 05 2015 (L'autre chiffre" de la Bête")...
Nantes, un tribunal fait inscrire à l'état civil des enfants nés par GPA
News Le Figaro, le 15 mai 2015.
La gestation pour autrui est interdite en France, mais une circulaire validée par le Conseil d'État en décembre prévoit de faciliter la reconnaissance des enfants nés de cette façon à l'étranger. Par Blandine Le Cain et AFP agence Mis à jour le 15/05/2015 à 14h36 | Publié le 14/05/2015 à 17h19
[… ]
Malgré les réticences, le tribunal de grande instance (TGI) de Nantes a choisi de se conformer aux recommandations européennes. Les juges ont donné raison, mercredi, à trois familles d'enfants nés d'une gestation par autrui (GPA) à l'étranger et dont l'inscription sur les registres d'état civil des actes de naissance avait été refusée par le parquet….
[… ]
Le service national d'état civil se situe à Nantes, ce qui explique que le parquet nantais soit compétent dans ce domaine pour tout le territoire. Lors de l'audience qui a suivi, en mars, le parquet avait justifié sa position en indiquant attendre des instructions de la Chancellerie.
Le recours à la GPA est interdit en France. Assimilée à une supposition d'enfant.
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Jacky REAULT (commentaire publié puis censuré)
Entre son "djihadiste breton"(1) et ce délire post humain de surcroît juridicisé (vive l'Europe nihiliste), Nantes est-elle en train de se positionner pour un concours national d'anthropologie négative ? Il est vrai qu'elle fut la sanglante capitale de la Ligue du temps des Guerres de religion, la cynique capitale de la Traite française et qu'elle enfanta en concubinage avec la Terreur, les Noyades et les colonnes infernales. Comment ne pas se poser la question historique, (je dis bien la question non la réponse) d'une filiation, et le moins que l'on puisse dire est que le dévoiement monstrueux de la civilisation est de tout bord et relativement de tout temps. Jusqu'où allons nous jouer à devenir fou ? Au bout d'un certain temps de passivité lâche ou stupide (les deux d'ailleurs), nous ne serons même plus capables de nous en rendre compte.
(1) Condamné le même jour, à Nantes, à 8 ans de réclusion.
PS, Le lendemain le Parquet de Nantes a fait appel de ce jugement. L'honneur sera t il sauf ? Comment pourrait-il tenir face au rouleau compresseur d'un droit européen mondialisé donc nihiliste. Il n'empêche que le nombre de commentaire est quasiment jamais vu. La résistance est massive ?
Récidive 2016 Voyage en contr'anthropologie alias en post-humanité GEOPOLITIQUE (Nantes et les sociétés de l'Ouest, dans l'espace temps géopolitique de la France)
Lisez aussi de Jacky Réault in extenso, l'application à une vaste étude exhaustive du territoire française et sur les constantes et conjonctures des votes présidentiels, de sa problématique des degrés et formes de prolétarisation et des cultures populaires entre socles anthropologiques et mémoriels et mobilisations sociales.
Nicolas et Ségolène ou le mystère de la Dame de Vix,
Une analyse en profondeur spatiale historique et statistique des socles sociétaux et anthropologiques, des degrés et formes de prolétarisation qui rendent compte des votes présidentiels et notamment populaires et ouvriers.
http://www.sociologie-cultures.com /, dans le Menu Articles.
Octobre 4 et 5, 2013, Le lieu unique donne enfin le profil ou le leurre du profil d'une inflexion plus intellectuelle dans une grand-messe sur la "Géopolitique". Ces tables rondes ou se côtoient un de nos rares hommes d'Etat des d'intellectuels authentiques et des intellectuels de media ou de simples zombis (l'inénarrable Bachelot), ne semblent pas avoir émis ou agité l'ombre d'une idée qui méritât d'être relatée par leurs propres promoteurs, mais cependant le casting avait une certaine allure et Jean-Blaise n'avait jamais eu le goût ni la capacité d'inviter ensemble J P Chevènement, Tsevan Todorov, Olivier Mongin, Regis Debray Nicolas Baverez, Régis Debray etc...
Le peut-on dire, quelque peu, nouveau L U indique que cette initiative pourrait devenir annuelle, en collaboration avec l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques. C'est une inflexion significative même si le trop plein (soixante "intervenants") et la la forme du cadrage ne pouvaient engendrer autre chose que de la mondanité. Le niveau monte... ? mais a côté et non à la place de la foire post-culturelle idéologique et marchande des machineries estuariennes et de la bêlante et factice Ville verte. La peur du (pseudo) loup, ou plutôt de la Louve-Marine, pourrait le temps d'une saison électorale redonner un contenu quasi national à cette Scène pourtant subventionnée pour être telle par la nation. Hélas, mais est-ce évitable le grand raout intellectualisé était solidement encadré en introduction par l'actuel (et fugace) maire de Nantes, et en clôture par l'actuel ex-maire et (peut-être moins fugace) Premier ministre
Octobre 2016, effectivement les Géopolitiques perdurent, rupture significative avec le vide Blaisien...?. ______________________________________________________________________
LUNEAU Gilles,
Maître d'oeuvre d'un numéro de la revue Géo sur Nantes, Gilles Luneau "petit campagnard" né à Massérac", selon la gracieuse interpellation de son interviewer vaguement censeur de son refus d'encenser les maîtres de la culture et de la ville, a été journaliste à Ouest France et plus singulièrement de l'aventure de la Tribune de Loire Atlantique, en un moment ou la Gauche était encore une idée neuve en L A, alors qu'elle s'autoliquidait nationalement dans l'asservissement au mark. Son interview manifeste une résistance teigneuse à la désidentification bobo de Nantes, qui recoupe notre regard voire notre analyse jusque dans le marquage que nous avions posé en 1984, du Pont Transbordeur comme autre Tour Eiffel (prolétarienne), et la chute de son propos sur la Butte Saint-Anne. On trouvera sa parole roborative et notre réaction tardive (janvier 2013) en suivant ce lien dans Nantes ma ville. (Actualité Actualité locale 25 nantes Trente ans dans la revue geo. ) Marc d'argent* (L'évangile selon Saint Mark d'argent, Luther 1517) Nantes capitale mondiale de l'expropriation du travailleur ? Quand viendra le nouveau Luther dénonçant la ponction fiscale de la nouvelle église culturelle qui n'a même pas l'excuse d'avoir promu quelque Raphaël Vinci et Michelange, ou construit Saint Pierre de Rome, mais exclusivement le non art mondialisé où les adeptes locaux des musiques déracinées ? Les politiques de promotion idéologique du prêt à penser mondialiste de la convention culturelle au service de quelques notables des bobos urbains tendant au vert et des profiteurs et maîtres de la classe culturelle (E Todd, l'Illusion économique) coûtent cher, de plus en plus, et dans une triviale crudité. Un quart du budget depuis longtemps. La vérité d'un nouveau bond en avant (pour payer la frime tyrannique de La Ville verte et les clientèles électorales pour les prochaines élections) et d'un délirant record apparaît désormais au grand jour. La newsletter de Capital révèle le 9 octobre 2013 que Nantes est désormais en tête, immédiatement après Paris, (et Argenteuil désindustrialisée) de toutes les villes de province pour l'augmentation de la taxe foncière. http://www.capital.fr/immobilier/actualites/impots-locaux-ces-villes-ou-la-taxe-fonciere-a-flambe-depuis-2007-878248#xtor=EPR-228
D’après l’Observatoire annuel du Forum pour la gestion des villes, réalisé auprès de 41 agglomérations de plus de 100.000 habitants. Nantes est la première ville de France hors l'agglomération parisienne pour le taux d'augmentation de la Taxe foncière depuis 1999. Rappelons que la taxe foncière est destinée en majorité à la ville et pour le reste au département et qu'en Loire Atlantique où l'augmentation massive du département correspond à la gestion de la gauche, ces deux instances sont dans les mains des mêmes.
Ce chiffre, pour un spécialiste de la (re) prolétarisation de temps long, est dans le même mouvement, l'aveu de l'engagement des socialistes dans les politiques de la mondialisation visant à exproprier la propriété du sol et de la résidence, dont le relais idéologique principal a un nom Thomas Piketty. Pour la grande majorité des ménages, la propriété de la résidence est en France le produit biographique de l'épargne des lignages de la petite production puis du salariat des Trente glorieuses et de leurs enfants - au profit du capital financier. La vindicte idéologique de l'Etat contre la vie privée, le for familial, la promotion d'un néo collectivisme étatique qu'exprime sans fard la politique scolaire visant à éradiquer la transmission des fondamentaux par les familles (C Peillon), le nouveau et si violent kulturkampf contre l'apport anthropologique du christianisme, converge avec cette offensive qui touche à la plus grande conquête et libération relative du prolétariat qui avait normalisé (Marx, Le Capital 1), le rapport du capital à la vie privée, voire à l'autonomie personnelle.
Dans leur convergence ces offensives illustrent un nouvel étatisme sans exemple (même les soviétiques ne s'y étaient pas obstiné), à logique totalitaire. Derrière la manipulation du mot égalité (qui dans son syncrétisme est une des obsessions françaises de temps long (E Todd), sous le couvert des politiques culturelles, pourtant si désymbolisées après plus de 30 ans de Langisme se dessine un renfort politique actif aux processus déjà si lourds de la mondialisation comme dictature mondiale du capital financier. Comme toujours cette politique, comme toute politique, inscrit des singularités culturelles et de la dérive du primitif latent, propre à la société singulière où elle s'inscrit (Le capitalisme ne produit pas d'ordre social (Braudel, La Dynamique du capitalisme) pour infléchir sur le monde coopérant ou leur le monde résistant, le rapport aux processus objectif des rapports sociaux.
A quand un appel à la révolte à l'instar des Quatre-vingt-quinze thèses, placardées par Luther à la porte de l'église de Wittemberg le 31 octobre 1517**, contre le trafic des indulgences ? Mais le nouveau Luther peut-il émerger de nos jours comme alors des permanents de la classe culturelle, ce nouveau clergé d'Etat ? Marx restait bien modéré quand il pensait inéluctable l'expropriation du travailleur par le capitalisme, aujourd'hui avec la participation active de ses ex représentants devenus ennemis, celle-ci devient solidaire d'une expropriation plus grave encore, la séparation de sa vie privée, et tendanciellement de sa personne. ( J Réault, Les trois séparations du travailleur libre). Faut-il préciser que notre admiration pour l'acte de liberté de ce théoricien du serf arbitre, et du diktat absolu de dieu sur le salut individuel, ne signifie pas adhésion aux thèses, à la théologie et l'ecclésiologie, historiquement inscrites comme la Réforme, qu'il venait alors de lancer dans le paysage de la nouvelle modernité européenne, dont elle était le troisième larron, après la Renaissance et la Découverte du nouveau monde.
* (Jean)- Marc est désormais le premier ministre de la Loi Taubira et de la fiscalité expropriatrice, mais tous ses héritiers ici s'appellent (Jean)-mark.
** que l'historicité de cet acte (et non de ces thèses) soit problématique pour les historiens, est ici véritablement sans intérêt, acte réel où mythe correspondant à la demande populaire légitime d'évènements héroïques symboliquement forts, l'un ou l'autre ressortissent du même imaginaire de l'insoumission populaire. En Allemagne la Réforme fut, avant d'être récupérée par les Princes et l'Etat, d'abord un mouvement populaire et reste fondateur à la fois d'une culture national et d'une langue, l'allemand que Luther inaugure en traduisant la Bible offerte désormais à tous.
Musées
Ayant reçue en héritage l'un des plus riches musée des beaux-arts et le Musée Dobrée, don d'un collectionneur de la traite et de la finance protestante, Nantes sous la tyrannie d'un cultureux et affairiste si contemporain s'en prive pour de longues années, au nom d'un fumeux projet idéologique et prédateur. Nantes est une ville privée dans les domaines picturaux et sculpturaux, hors ses monuments dont sa cathédrale qui échappe au vandalisme cultureux, de tout lieu de transmission. Une génération d'enfants scolarisés aura une éducation aux humanités visibles réduite à la macédoine indifférenciée de l'ainsi nommé et imposé "art contemporain" si bien placé près du Hangar à bananes, ce nouveau centre ville que les big brothers et leurs relais voudraient imposer à une population sur le cadavre de l'activité portuaire sacrifiée à la ville bobo. ....... et Art en miettes : Une raison de ne pas désespérer. Du sein même de la Presse locale si compassée face à tous les pouvoirs, des voix osent lever l'omerta de l'adoration du n'importe quoi. Sans ajout ni coupure, l'annonce de l'exposition : __________est France News) · Clairs ou obscurs sont les messages de l'art
(Insert emprunté à Ouest France)
Alors que le projet de rénovation et d'extension est en cours, le musée invite à découvrir ses collections à travers « Les Messages de l'art ». Une exposition inégale, mal expliquée, dans le cadre du Voyage à Nantes.
Les objets issus d'époques éloignées ne se parlent pas. S'imposent silence. L'exposition de l'Oratoire réunit une vingtaine d'oeuvres d'horizons et d'époques très éloignées, de la peinture baroque à l'art contemporain. Par exemple une automobile de l'ex-RDA, retravaillée par Fabrice Hyber, et un Georges de la Tour. Une vidéo montrant l'attaque d'un groupe de paisibles chiens mexicains par un vidéaste suicidaire, voisinant avec une « Mort de Lucrèce » du dix-septième siècle. Le tout racontant peut-être (on en est réduit aux hypothèses) comment la modernité a tué le sacré, pour le réinventer.
Dans le cadre de son « musée nomade » (pour cause de travaux au musée), Blandine Chavanne, conservatrice en chef, a donné carte blanche à son confrère Kurt Wettengl, de Nordrhein-Westfalen. La chapelle fondée par l'ordre des Oratoriens au XVIIe siècle est un lieu de toute beauté. Espace idéal pour organiser la confrontation des esthétiques.
Grand moment de snobisme provincial, qu'une visite d'expo en anglais d'aéroport par un commissaire de Dortmund parlant par ailleurs parfaitement français. Histoire sans doute d'épater la critique spécialisée. L'anecdote, minuscule, révèle peut-être un léger défaut de médiation.
De la peinture baroque à la vidéo
« Les oeuvres sont autant d'incitations à porter un regard nouveau sur le monde, assure Blandine Chavanne, elles sont des invitations à agir au sein de la société, à apprendre et à adopter une attitude nouvelle ou différente... »
D'entrée, c'est une vidéo de Marina Abramovic qui capte le regard. La performeuse se brosse sans relâche, et le visiteur l'imiterait volontiers, n'était la beauté des tableaux avec lesquels voisine cette vidéo : Parmi les oeuvres de l'ère baroque, le célèbre « Songe de saint Joseph », l'un des chefs-d'oeuvre du musée : pas un mais trois songes (la naissance, le séjour en Égypte, la résidence à Nazareth) et qui font de saint Joseph le récepteur d'une lumière divine spéciale, a peut-être précisé Kurt Wettengl dans son hypnotique jargon de commissaire.
Sillonnant entre les époques, le visiteur observera de longues stations devant les beautés contemporaines de l'exposition : la voiture biface Wartburg 353 d'Hyber, pur produit « östalgique » de l'Allemagne de l'Est, et surtout « Les enfants de Dijon » de Christian Boltanski.
L'artiste utilise des portraits d'enfants utilisés dans une autre oeuvre de 1973, qui justifie à elle seule la visite : Portraits de collégiens réalisé en 1973 à Dijon. Ces photographies en noir et blanc évoquent surtout la mort et l'anonymat. De faibles ampoules électriques forment autour de ces doux petits visages comme une auréole de martyrs. On pense à un rituel de la lumière. L'oeuvre dispense une aura universelle, nous confronte au pur mystère de la mort, d'autant plus émouvante que le message ne s'inscrit pas dans une pratique religieuse mais dans l'espace laïc de l'oratoire. Non sans évoquer le lieu de culte qu'il fut jadis.
Jusqu'au 15 septembre, tous les jours sauf le mardi de 10 h à 18 h. Chapelle de l'Oratoire, place de l'Oratoire à Nantes. Tél. 02 51 17 45 01. Pas d'accès PMR. Le jeudi de 10 h à 20 h. 2 €/1 €. Pass du Musée nomade : 8 €/5 €.
Daniel MORVAN. Ouest-France
NU-MERIC, Prénom Tamer (Astérix et le menhir connecté, à paraître aux Presses Universitaires de Nantes)
Nantes Numérique et autre terrifiantes "humanités numériques"... Nouvelle monomania (quoique commune à tous les soumis de la mondialisation et du libéral post-socialisme...) de l'Université de Nantes balaie toute autre question. Dans quelque temps une petite notule sur ses héros nantais, à vrai dire sur un seul se mouvant entre l'Université (pour des publics rares ou obligés, quand les réunions ne sont pas annulées - 2015 et 2016... ) et la direction de la Mairie de Nantes, par.. Skopitone... (authentique), tous les autres se dégonflent mais foncent... quand-même.. Premier engendrement à la rentrée 2016-2017, des amphis où l'on ne fait plus cours, le film ou la télé ne demandent que de tranquilles commentaires.
Ces devenus post-profs devraient se méfier, le télé-enseignement pourra aisément se passer d'eux... même si des premiers travaux d'évaluation montrent "Le plan numérique, miroir aux alouettes de l’éducation nationale : les écoles qui utilisent le plus les écrans obtiennent de moins bons résultats (Alain Sotto, Karine Mauvilly, d’après un rapport de l’OCDE) Read more at ...atlantico.fr/decryptage/plan-numerique-miroir-aux-alouettes-education-nationale-ecoles-qui-utilisent-plus-ecrans-obtiennent-moins-bons-resultats-alain-2848105.html#VqZ8LYcBuKzvJLse.99
Une dés- intellectualisation en marche... "Le socialisme à visage numérique (Causeur)" "Savourons les cultures numériques, ensemble": le bulletin de Nantes Métropole de Septembre/octobre 2016, p. 3, montre, par l'enflure grotesque du style, la gêne de la malheureuse préposée à l'article de promotion de "Nantes Digital Week (sic) 2016". "dédiée à toutes les cultures du numérique"(???), "un gigantesque bouquet d'évènements pour tous"..."une quarantaine de lieux en effervescence", des "bijoux de musiques électroniques et d'arts numériques", "une énergie bouillonnante" Suivent tous les poncifs de la novlang d’emprise culturelle des socialistes depuis Jack Lang...« Tous sont conviés... « partout, par tous pour tous », les petits comme les grands ».. (montrer) ... « les transformations de la société à l’heure du numérique »... « c’est aussi un état d’esprit », (l’originalité) « c’est sa construction collective », avec des « membres d’une association... telle Women@Nantes (qui regroupe les femmes du numérique) » Authentique...
Tous les éléments néo-mythiques d'une nouvelle religion séculière au temps du nihilisme mondial, celle de la désymbolisation achevée des cultures, des sociétés, de la personne humaine, voire du savoir même, dans la fuite en avant d'adoration du fétiche technologique et du néant mondialisé...
Alors que, non seulement tous les grands héritages de l’humanisation (art, philosophie, humanités, littérature, spiritualité etc...), mais tous les anciens dieux de telles religions de l'immanence, de celles qui ont engendré les horreurs du XX° Siècle, La Gauche, le Progrès, le Socialisme, b etc., ont été radicalement vidés de tout contenu d’expérience humaine humanisée et humanisante...
DOCUMENTS "Une petite démonstration de Tranchy Fricket, vice-président en charge du numérique à l’Université de Manta et adjoint au maire de Manta:"
Pétré-Grenouillau, l'historien qui dut imposer à un nouveau politiquement correct qui se fait volontiers censeur judiciaire, son histoire de la Traite, - notamment replacée dans son cadre mondial intégrant son pendant arabo-indien, qui perdura jusqu'au 20° siècl, a dirigé une histoire de Nantes dont le contenu synthétisé par le Prière d'insérer, est - toutes choses inégales évidemment - très proche, voire parfois à certains mots près, de notre petit essai déjà deux fois publié. Nous nous réservons un parcour critique lors de futures rédactions. Nous livrons in fine ce prière d'insérer. Peuple absent et oligarchies autoritaires.
Difficile de caser
du populaire et encore moins du peuple dans cet écartèlement tragique ou sombre la liberté de l'esprit remplacée par la facticité si formatée des dits "créateurs". Le seul espoir est-il dans l'éclatement de cet Etat culturel unique national et local ? Avant de partir en retraite P Mareschal Président du conseil général, et jusqu'auboutiste de "Nantes en Bretagne", ne vient-il pas de refuser la subvention à l'édition 2011 d'Estuaire, tandis que dans un débat poussif sur la Métropole, J Batteux et J. M. Ayrault finissent par avouer la visée annexionniste de Nantes, donc du second, sur Saint-Nazaire mais aussi les résistances qu'elle suscite.
Ouest-France sans boussole devant ces gênants aveux tente de devenir ou ira le vent dans un débat à situer entre le Concile d'amour (Panizza) et le jugement de Paris (JMA), entre les trois grâces réunies par prodige : le Celte de service (L'Expansion 2005), pour un art social, J Blaise pur affairiste du secteur culturel et créatif du traité de Lisbonne et l'ex anarchiste retraité de la Faculté de droit qui se souvient d'avoir écrit et enseigné et qui rêve d'un retour aux fondamentaux (au moins universitaires ?) de la culture ? Jean Blaise gardant au Lieu Unique son nouveau bureau de grand maître d'un patrimoine culturel ( Château, et son nouveau musée très orienté d'une histoire de Nantes quelque peu nombrilisée, Musée des Beaux Arts...) également relooké au prisme de son tourisme estuarien "contemporain" et d'un secteur des industries culturelles et créatives fleuron du Traité de Lisbonne, augure sans doute mal de cette belle liberté ? Undercontrol ? On le saura bientôt et en tout cas dans la programmation de 2011.
En ordre dispersé le chat, la belette et le petit lapin ?
Espérer des capacités autophagiques des oligarchies tenants de l'Etat culturel devenues levier idéologique d'une rampante néo-principauté féodale, ne dessine aucun programme et ne remettrait pas comme par miracle les grandes oeuvres de l'humanité et la fabuleuse et contradictoire richesse de l'héritage civilisationnel français, au centre d'une culture redevenant,
de facto, plus populaire. Pour le reste c'est une affaire d'histoire en cours. Les dérélictions induites par la mondialisation ont au moins ceci de positif, qu'elles ouvrent des virtualités et permettent des jeux dans les mécaniques de pouvoir où pourraient se ré-engouffrer des libertés, de l'inédit en un mot, avec le retour des fondamentaux de la culture, et inséparablement, ainsi que dans l'Athènes de Périclès, le retour des peuples.
En cette aube de l'an Onze du millénaire, rien n'indique, entre l'Espagne, la Grèce, la Tunisie etc... qu'il y ait spécialement à désespérer même si dans cette crise de recentrage du monde et de la mondialisation induite par le centre américain, la résurgence de nécessaires sujets de l'histoire suppose le dépassement des identités négatives, et le retour de la souveraineté des peuples. Avril 2012, La focalisation de la politique culturelle nantaise sur un vaste Dysneyland culturo-touristique semble se couler comme dans un nouveau commerce triangulaire dont Jean Blaise, manager de la Grande Année culturelle de J M Ayrault, serait l'armateur en chef. : -L'île et ses "machines" et autres sites bobos, -le Château transformé en leçon d'histoire très contrôlée, -le Musée des Beaux-Arts fermé pendant de longues années pour réaliser, à grand frais, une opération-spectacle de la transparence, supposée rendre poreux les rapports (supposés jusque-là coupés) de la vie et de l'art, ce dernier lourdement réinjecté de non-art "contemporain". Le Musée Dobrée réinvesti aux dépens de ses si précieuses collections plurielles, comme un cabinet de prince renaissant, et lui-même mis hors circuit, ne suffit pas à re pondérer une véritable entreprise de tyrannie oligarchique, le décentrage de Nantes, notamment du centre historique de sa vie nocturne entre Bouffay Royale La Fosse et Graslin, au profit de "L'île de Nantes", où l'on prétend incruster des marqueurs culturels légitimes (Ecole d'Architecture et des Beaux-Arts Maîtrise d'expertise des métiers de la culture que l'on voudra totalement inféoder au pouvoir politique), non loin des dérisoires Hangar à banane et Fond d'Art contemporain. Mais la vie organique et historique de cette ville n'a pas été assez torturée ni redigérée par les migrations parisiennes sous l'égide du Monde du Nouvel Obs de France Culture et de Télérama, pour qu'elle se plie à cette toute puissance. A suivre 16 avril 2012
Jean-Luc Giraud, 2012 Rire très jaune en traits très noirs ( titrage de l'éditeur du site)
Normalité Le Genre et l'effroi d'après Judith B.
Nantes Editions Lestamp 2014.
...Tout peut donc encore arriver à Nantes, en tout cas dans les sciences sociales L'année même (Eté 2013) où se déroulait la grande messe de l'idéologie de la "domination" pour tous qui a l'avantage de donner questions et réponses et, qui plus est, alignées sur le niveau de complexité des sociétés de primates, les chercheurs du LESTAMP, avaient l'audace folle, à l'époque de la sexualité mondialisée d'Etat, de réinterroger de nouveau cet interdit du grand-père Soixante-huitard, la Normalité. En avant première de l'édition de ce colloque, est proposée le tiré à part de l'essai Le genre et l'effroi d'après Judith B. Le délire théorique de la papesse mondiale du "gender", Judith Butler, qui prétend refaire la nature sexuée, est à son tour déconsttruit par la grille anthropologique et philosophique de Joëlle DENIOT, auteur éminente de La coopération ouvrière à l'usine des Batignolles à Nantes, du Bel ordinaire, le décor ouvrier, et de Edith Piaf, la voix, le geste l'icône.
Le premier tirage étant épuisé, le tiré à part sous format PDF est disponible auprès de l'auteur. Ponts-de-Cé Pourquoi les ponts de Loire émeuvent-ils l'auteur au travers de tant de chansons ? La réponse est dans la question, celui de Nantes n'est-il pas celui du bal de la mère de la transgression et de la mort- beaucoup pour un pseudo "genre mineur" ! . Quant à la Loire tellement chantée n'est-elle toujours pas le fleuve sauvage par excellence celui donc des noyés, selon la sublime chanson de Jacques Bertin. C'est elle qui engloutit le prisonnier de l'autre chanson éponyme mais qui nous parle d'une prison qui ne peut-être que le Château lui-même.
Mais d'un seul il peut dire aussi et ton souvenir m'arrache le coeur, quand Jacques Bertin,(le seul journaliste qui ait accompagné en véritable critique la régression de la culture en culturel) chante Aragon. J'ai traversé les ponts de Cé. C'est là que tout a commencé.
Une chanson des temps passés parle d'un chevalier blessé,
d'une rose sur la chaussée et d'un corsage délacé.
Du château d'un duc insensé et des cygnes dans les fossés,
de la prairie où vient danser une éternelle fiancée.
Et j'ai bu comme un lait glacé le long lai des gloires faussés.
La Loire emporte mes pensées avec les voitures versées
et les armes désamorcées et les larmes mal effacées.
Oh ma France, oh ma délaissée. J'ai traversé les ponts de Cé.
Aragon 1940,
Seghers. 1962 p.55. Les yeux d'Elsa.1942. Cette année là je suis né en terre française de colonisation allemande.
Protestantisme
La communauté et l'église protestante à Nantes du rétablissement du culte public à la fin du second empire. DES, Diplôme d'Etudes Supérieures d'Histoire, de
Jacky REAULT, Dir. Jean Meyer, Jury J Meyer, Paul Bois, Jacques Bompaire (pour le mémoire secondaire d'histoire byzantine). Université de Nantes, décembre 1964. 320 pages et 100 pages) Bibliothèques d'Histoire, Bibliothèque municipale, Archives Départementales
Saint-Nazaire
Le dédoublement portuaire de Nantes en Saint-Nazaire que Nantes tente de contenir en s'opposant dérisoirement à la poursuite de la voie ferrée originelle comme indiqué dans notre texte, était-il adjugé dès les projets des frères Pereire sur cette ville puis la fondation des premiers chantiers de construction navale ? Pourquoi alors Bordeaux n'a t elle pas subi le même sort ? Certes la récupération tant de l'estuaire que du thème estuarien par la bourgeoisie culturelle nantaise socialiste puis virant au vert du début du 21° siècle constitue sans doute une revanche du port déchu mais l'industrie nazairienne qui elle perdure, et les ouvriers qu'elle engendre sans solution de continuité avec une culture de classe ouvrière historique et non idéologique parce que différenciée donc normative car vivante constituent un os redoutable pour cette assimilation malgré la soumission tendancielle de la mairie de Saint-Nazaire à la royauté estuarienne européenne de J Marc Ayrault rêvant peut-être, à l'instar d'un des auteurs de la revue très officieuse, Place Publique), d'une indépendance "fédérale" de ville franche telle Hambourg. ( J Réault, colloque de Flixecourt février 2007. Saint-Nazaire, dockers et grutier des années 30-Hergé
Sur ces étonnants ouvriers nazairiens voir notre article J Réault, Les ouvriers nazairiens ou la double vie in Ecomusée de Saint-Nazaire Saint-Nazaire et la construction navale. 1991 ou mieux, car ce livre est épuisé notre réédition, très augmentée et pour l'essentiel mise à jour, Les ouvriers de Saint-Nazaire ou la double vie in www.sociologie-cultures.com
Sociologique (itinéraire) de Jacky Réault à Nantes 1968-2009 Dans un article intitulé De Nicos Poulantzas à Cornelius Castoriadis
Deux
ponctuations grecques d’un itinéraire
sociologique en France (1968-2009)*,
Jacky Réault évoque un pan d'histoire
de la sociologie à Nantes dans les
années 70-80 doublement marquée par une pensée
puissamment flanquée de Marx et orientée
par un mythe alors tant vivant et mort, une
"sociologie de la classe ouvrière" où le réel
nantais et nazairien devait se frayer un chemin
singularisé au prix de ruser avec la
profonde inflexion des canons du fondateur.
Les deux grecs alors invoqués par lui seul et
ici restitués à Mnémosyme , avaient ou ont eu, à
affronter d'homologues cheminements mais leur
réappropriation par Jacky Réault jette sur leurs
oeuvres un regard singulier qui n'est pas
forcément celui de leurs exégètes habituels. Se
retrouvant avec ravissement helléniste, - veine
qu'il va complètement épanouir dans son livre
Eros et Liberté, Paris Le Manuscrit
2014, avec notamment Joëlle Deniot-, à
l'encontre de la vulgate sociologique des
Héritiers, il s'inscrit dans son "Ouest" de la
prolétarisation inachevée et de la
floraison de "sujets de l'histoire".
Rien moins que la Vendée insurgée et la
classe ouvrière "autonome" (Castoriadienne
?) de la Basse-Loire des Trente Glorieuses. Un
même Eros historique, qui retrouve parmi tant
d'autres nécessaires libres esprits, celui d'un
Marx libéré de la thanatocratie stalinienne ?
*
Chapitre VII, p
131 à 167,
in
Panagiotis Christias et Antigone Mouchtouris,
Actualité de la pensée grecque. Paris
Le Manuscrit 2014,
Voeux 2016
LES
VOEUX DU
LESTAMP
POUR
2016
Jacky Réault Histoire d'une usine au 20° siècle, Les Batignolles à Nantes, L'usine - La vie. Norois 1981. Réédition Persée (web)
_____________________________ Le prière d'insérer du livre d'O Pétré-Grenouilleau, 2003
NANTES,
Résumé :
Carrefour âprement convoité, entre terre, rivières et océan, résidence des ducs de Bretagne, Nantes atteignit son apogée au XVIIIe siècle en prenant la tête du commerce colonial. De la traite au sucre, puis à la construction navale, la ville a aujourd'hui la dimension d'une métropole régionale qui continue à se renouveler, tant sur le plan industriel et économique avec le développement de l'activité portuaire, que d'un point de vue socio-culturel. Cet ouvrage important consacré à l'histoire de Nantes, l'un des rares à traiter l'ensemble de l'histoire du pays nantais depuis ses origines jusqu'à aujourd'hui, est doté d'une riche iconographie, souvent inédite. Autour de l'auteur, Olivier Pétré-Grenouilleau, professeur des universités et membre de l'Institut universitaire de France, spécialiste du commerce, triangulaire nantais, une équipe de conservateurs, d'historiens, journalistes et écrivains, apportent un regard complémentaire sur les mille facettes de 'histoire nantaise, au travers d'encadrés.
Sommaire :
DES ORIGINES A L'OUVERTURE SUR LE GRAND LARGE
Entre fleuve et océan : des origines au XIIIe siècle
Un équilibre trouvé ? Le temps de la cité des ducs de Bretagne (du XIVe siècle à 1532)
Dans l'orbite française (1532-1716) : s'ouvrir sur la mer pour se (re)trouver
L'AGE DU GRAND COMMERCE COLONIAL (1716-1830)
Des jours tissés d'or et d'argent : l'apogée du grand commerce colonial nantais (1716-1792)
D'une révolution à l'autre (1789-1830) : la vie politique, sociale et artistique à Nantes
Fluctuat nec mergitur (1789-1830) : l'économie nantaise à l'épreuve de la tourmente
UN DIFFICILE AU REVOIR : LES RUPTURES AVEC LE PASSE (1830-1940)
Un port pour horizon : l'économie nantaise à l'heure de l'ère industrielle
Une ville qui se transforme
Transformations sociales et vie politique : Nantes à nouveau en bleu et blanc ?
L'EMERGENCE D'UNE NOUVELLE METROPOLE REGIONALE (DE 1939 A NOS JOURS)
De la guerre à la reconstruction (1939-1960)
Fin d'époque et redéploiements (1960-1980)
Nantes atlantique : d'une métropole et de son image (milieu des années 1980 à aujourd'hui) Fin du prière d'insérer de Pétré-Grenouilleau.
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Evenements
Nantes
Semaine
du 4 au 10 mars 2013
a la
Galerie
Atelier-Expo
14
rue Joseph Caillé
http://atelierexponantes.blogspot.fr/2013/01/mireille-petit-choubrac-exposition.html
,
se
déroulera l'exposition des
dessins, encres, gouaches,
fusains, de
Mireille Petit-Choubrac
qui a illustré le livre Edith
Piaf, la voix le geste l'icône..
Paris, Le livredart (cliquer).
Le
vendredi 8
mars
2013
lors du vernissage (18 h 30),
Laurent Danchin,
critique d'art, animera à
partir de 19 h 15 15 une table
ronde qui permettra à l'artiste,
à l'auteur,
Joëlle Deniot,
et à son préfacier,
Jacky Réault,
d'expliciter le sens et les
enjeux artistiques,
sociologiques et
anthropologiques d'un tel
ouvrage.
Que
signifie l'insertion pérennisée
dans une culture populaire et
commune française comme
universelle, de
la voix iconisée et des chanson
d'Edith Piaf ?
Quel est le
statut intellectuel d'un tel
ouvrage très singulier entre
sciences sociales revisitées et
culture commune ?
Un débat sera
ouvert avec la salle à l'issue
duquel la chanteuse
Violaine Guénec
et l'accordéoniste
Bertrand Bugel
interpréteront des chansons
d'Edith Piaf.
Quelle nouvelle sociologie de l'art à déduire de la culture commune de la chanson française ? Voire quelle nouvelle sociologie ?
Exposition de dessins, encres, gouaches, fusains de l'artiste
Mireille Petit-Choubrac. Lors du vernissage, tenue d'une table ronde-débat avec
la sociologue Joëlle-Andrée Deniot, auteur du livre Edith Piaf, La voix le
geste l'icône Lelivredart 2012, et son préfacier Jacky Réault. A cette
occasion, une chanteuse accompagnée d'un musicien, interprètera des chansons
d'Edith Piaf.
L’ILLUSTRATRICE
Mireille Petit-Choubrac, diplômée
de l’école des Beaux-Arts de Toulouse, travaille aujourd’hui comme
plasticienne dans la région nazairienne. La musique ayant toujours fait
partie de son univers, elle commence sa carrière par des portraits de
chanteurs. Passionnée de dessin, elle réalise également des croquis sur le
vif pour des ensembles chorégraphiques. C’est avec enthousiasme qu’elle a
mis son talent en oeuvre pour agrémenter l’ouvrage de Joëlle-Andrée Deniot
de « visages et langages scéniques », conciliant son attrait pour la chanson
et son plaisir à capter des moments sensibles. Plus que de simples
illustrations, ses dessins calligraphient l’indicible, soutenant ainsi la
très riche analyse ici faite d’Édith Piaf.
http://www.youtube.com/watch?v=gmQO0UFBLkg&feature=em-share_video_user.
Joëlle-Andrée Deniot, docteur ès
lettres et sciences humaines, est professeur de sociologie Nantes.
Directrice du master « Expertise des professions et institutions de la
culture », elle enseigne la socio-anthropologie de l’esthétique, du langage,
de l’image. Elle a dirigé le Lersco-CNRS, puis l’EA du Lestamp -Université
de Nantes de 1993 à 2004. Depuis 2005, elle est responsable du
Lestamp-Association, et membre de IASPM francophone-Europe. Elle a notamment
publié Usine et coopération ouvrière (Anthropos, 1983) et Le Bel Ordinaire
(L’Harmattan, 1996), a codirigé plusieurs ouvrages collectifs tels que
Métamorphoses ouvrières (L’Harmattan, 1996), Dire la voix (L’Harmattan,
2000) ou encore Les Peuples de l’art (L’Harmattan, 2006), et a publié de
nombreux articles sur la chanson.
Vidéo sur la présentation de l'ouvrage sur Paris, Galerie Delta, le 7 septembre
2012
Pour lire la préface de
Jacky Réault cliquer sur
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